Epistémè - Travail en ville et ville au travail
Le champ de recherche autour du travail en ville est immense car il interroge de nombreuses dimensions : la production, la consommation, les ressources locales, le rapport au travail, etc. Il invite à des questionnements hétérogènes, tous de haute importance et plaide pour des connaissances nouvelles. Dans ce cadre, 3 angles d’approche différents ont été choisis.
Le premier s’attache à se pencher sur le rapport au travail de « ceux d’en bas » à partir d’une enquête produite à Roubaix par une équipe de 5 sociologues, le collectif Rosa bonheur. Anne Bory, porte-parole de ce collectif, reviendra sur le passé industriel de notre région et de nos villes et sur les traces qui continuent à marquer les représentations et les comportements des catégories populaires fragilisées par la désindustrialisation, conduites à composer avec la précarité et face à l’injonction d’une performance toujours plus grande. Annette Groux, quant à elle, se propose de revenir sur les avancées d’un programme de recherche dont l’objet est de mieux repenser la place du travail en ville et plus particulièrement à la spatialisation des activités productives au regard des objectifs de zéro artificialisation nette imposés par le contexte climatique, sociétal et législatif. Enfin, Coline Carême et François Lescaux du Bureau des temps de la MEL aborderont la dimension temporelle et les rythmes urbains, dimension émergente qui contribuent à répondre à des enjeux nouveaux dont l’urgence climatique. En s’appuyant sur un diagnostic temporel du territoire, leur mission consiste à identifier des leviers pour la transition notamment dans le domaine du travail.
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