Néolibéralisme et cryptomonnaies : l’idéologie derrière les blockchains
Satoshi Nakamoto est le pseudonyme du chercheur ou de l’équipe de chercheurs qui a inventé et mis en marche la première cryptomonnaie : le Bitcoin. Il s’agit d’une sorte de devise numérique qui échappe aux États. Nous rappellerons les principes de son fonctionnement. Quand Nakamoto s’est exprimé sur ses motivations il est apparu qu’il défendait une idéologie qu’on qualifie de « libertarienne ». Cette conception extrémiste du ibéralisme n’est heureusement pas reprise par tous les défenseurs et promoteurs des blockchains et cryptomonnaies. Des motivations variées et des attentes parfois contradictoires occupent les esprits des acteurs du microcosme blockchain-cryptomonnaie. C’est à ces idéologies qui souvent se moquent des gravissimes conséquences écologiques de la dépense électrique colossale des certaines cryptomonnaies qui nous nous intéresserons. L’enthousiasme de certains est parfois si fort qu’on a parlé de « religion Bitcoin ». Malheureusement cette intrusion d’une croyance irrationnelle a engendré un lobby qui au lieu de faire progresser ce qui n’est au fond qu’une technologie utile la fait piétiner et en retarde les mutations indispensables.
Référence : Jean-Paul Delahaye, Au-delà du Bitcoin : dans l’univers des blockchains et des cryptomonnaies, Dunod, 2022
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