Drôles d’échanges
Drôles d’échanges : Quand Henri Bouasse échange quelques «joyeusetés» avec ses collègues et autres « têtes de Turcs »
Drôles d’échanges : Quand Henri Bouasse échange quelques «joyeusetés » avec ses collègues et autres « têtes de Turcs »
Grâce à Robert Locqueneux, nous verrons quelle leçon d’histoire Bouasse administre à l’éminent historien Lavisse et comment, après cette « volée de bois vert », Bouasse suggère une nouvelle organisation de la recherche et de l’enseignement à l’université, une université qui apprendrait à raisonner plutôt que de bourrer les crânes.
Nous verrons Bouasse entrer en guerre contre le dogme républicain du progrès et de la perfectibilité humaine, et contre son corollaire : la mission civilisatrice des européens qui va avec le racisme ordinaire des colonisateurs. A cette occasion, nous rencontrerons l’une des « têtes de Turcs » préférée de Bouasse : Condorcet.
Nous verrons Bouasse se moquer de ses chers collègues qui pensent qu’ils apprennent à penser librement. Au détour de cette dernière partie, nous verrons comment, par une anecdote, Bouasse dénonce l’antisémitisme, quelques années après la réhabilitation de Dreyfus.
Dans cet exposé, je serai le porte-parole de Bouasse, je ne me propose que de replacer ses paroles dans leur cadre historique (la troisième République) afin que ne vous affleure pas l’idée que quelques uns des propos d’un professeur qui enseignait en France il y a un siècle évoquent des problèmes de notre temps.
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