Les collections de photographies interférentielles
L’Université de Lille et l’Institut pour la photographie des Hauts-de-France organisent deux journées d’étude pour faire état de la recherche actuelle sur la photographie interférentielle.
Contexte
Ces journées conçues par la direction culture, les laboratoires Phlam et Irhis et CEAC de l’Université de Lille et l’Institut pour la photographie des Hauts-de-France, en partenariat avec la Société française de physique, enrichit l’exposition Les plaques précieuses d’Auguste Ponsot. Installée à l’Espace culture de l’Université de Lille, campus Cité scientifique, du 2 février au 12 mai 2023, cette exposition rappelle qu’à l’Institut de Physique de Lille, au début du XXe siècle, Auguste Ponsot cherche à améliorer le procédé de photographie directe des couleurs de Gabriel Lippmann, qui obtiendra le prix Nobel de physique en 1908 pour sa méthode interférentielle. Les quinze plaques d’Auguste Ponsot, parvenues jusqu’à nous avec leurs remarquables couleurs, sont, une étape nouvelle dans l’histoire de la photographie interférentielle.
Objectifs
Nombre de projets de recherche et d’exposition actuels convergent vers une meilleure connaissance du procédé de photographie interférentielle, des collections existantes, de la reproductibilité du procédé avec des méthodes contemporaines, de sa reproduction et de son mode de présentation.
Cette manifestation a pour objet de favoriser la rencontre entre les chercheurs, les historiens, les scientifiques, les artistes, la communauté universitaire, la communauté internationale, les amateurs de photographie et le grand public, pour faire connaître ce patrimoine, cette technique oubliée et les enjeux de son actualité.