Mobilités, migrations, liberté et contraintes
Daniel Roche nous invite à relire autrement l’Histoire de la mobilité héritée de la tradition de l’Histoire des idées et quant à la tension majeure qui existe entre les libertés et les contraintes. Il interroge l’idée des sociétés stables qui marginalisent mouvements (la ville et l’économie étant surestimées) et celle qui privilégie les effets du changement (le voyage). Entre la Renaissance et le XIXème siècle, on peut mettre en valeur les grands traits d’une culture de la mobilité, voir comment le contrôle des populations lié à la mise en place des États s’inscrit dans ce développement, enfin souligner les typologies qui structurent les mouvements (proche - lointain, choix libres et obligations, fermeture - ouverture). L’Histoire de l’âge moderne met en valeur l’accélération, la tension identitaire, la capacité d’acculturation, en bref les fondements d’un droit de circulation dans les pratiques.
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