La matière, XVIIème-XIXème siècles
Pour Descartes, il ne peut y avoir d’atomes, seuls l’étendue et le mouvement local ont une existence. Newton s’oppose à cette conception : la matière est constituée de petites masses, très éloignées les unes des autres, en équilibre grâce à l’action de forces répulsives et attractives. Le XVIIIème siècle discute ces « grands systèmes » et explore d’autres voies. À la suite de Locke se développe un empirisme non mécanique. Pour Leibniz, la matière est composée de monades, qui sont des forces, des capacités d’agir et de penser, sans étendue. Pour Kant, la matière est divisible à l’infini, est le siège de forces répulsives et attractives, qui se combattent. Je montrerai que ces conceptions antagonistes de la matière seront d’une grande fécondité en mécanique, en optique, en électricité et magnétisme...
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