Faut-il aujourd’hui s’engager pour la laïcité ?
Le concept de la laïcité et/ou sa compréhension sont-ils devenus flous et problématiques ?
Quels sont les enjeux théoriques et pratiques d’une clarification du sens des mots ?
En particulier, qu’en est-il des termes de laïcité « positive, ouverte, saine » que l’on oppose parfois à une laïcité « fermée, sectaire, agressive » ? Dans quel contexte et circonstances ces adjectifs apparaissent-ils et quels sont les enjeux sociaux et politiques de leur emploi ?
Récemment, un parti d’extrême droite s’est déclaré « super champion » de la laïcité. Tout semble indiquer qu’il s’agissait avant tout d’un enjeu xénophobe. La laïcité, qui vise le vivre ensemble, peut-elle servir le rejet de l’autre ?
La loi de 1905 est-elle une loi de base de la liberté démocratique ? Faut-il la « toiletter » ou est-elle toujours une bonne base institutionnelle et juridique ?
Que dit-elle et dit-elle tout ? Comment concilier les principes et d’éventuelles adaptations qui seraient rendues nécessaires pour l’appliquer aux évolutions et questions de notre temps ?
La laïcité est-elle une valeur permanente et universelle fondée sur un principe immuable et un idéal politique qui accordent priorité, dans une société pluraliste, à la citoyenneté dans le respect de la multiplicité des convictions ? Quelle place les religions et les philosophies du sens ont-elles dans une société laïque ?
Quid de l’actualité internationale et des questions que le Maghreb et le Makhrech font surgir sur la laïcité en ce moment ?
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