Evolution et progrès récents en RMN (Résonance Magnétique Nucléaire)
Historique de la résonance magnétique nucléaire :
En 1946, deux groupes de recherche indépendants ont observé pour la
première fois un signal de résonance magnétique nucléaire. Bloch, Hanse et Packard de l’Université Stanford et Purcell ainsi que Torrey et Pound de l’Université Harvard ont réussit à détecter le signal 1H de l’eau et de la cire paraffine respectivement.
Bloch et Purcell ont reçu conjointement le prix Nobel de physique en 1952 pour leur découverte.
Durant les trois décennies qui ont suivi leur découverte, les spectromètres de résonance magnétique nucléaire à onde continue (Continuous Wave) ont permis de mesurer des spectres unidimensionnels, c’est-à-dire des spectres n’ayant qu’une seule axe de fréquence.
Le développement d’expériences bi-dimensionnelles durant les années 70 a débuté une nouvelle ère dans la spectroscopie RMN. Les spectres enregistrés selon cette méthode ont deux axes de fréquence, la troisième étant l’axe d’intensité. Depuis lors, il devient possible de prendre des spectres ayant trois ou même quatre dimensions, mais ce sont des expériences qui sont loin de la routine pour la majorité des utilisateurs de la spectroscopie RMN.