Les algorithmes de l’Intelligence Artificielle : performances et erreurs
En 1942, Asimov proposait les lois suivantes pour l’éthique des robots :
Loi Zéro : Un robot ne peut pas porter atteinte à l’humanité, ni, par son inaction, permettre que l’humanité soit exposée au danger ;
Première Loi : Un robot ne peut porter atteinte à un être humain, ni restant passif, permettre qu’un être humain soit exposé au danger, sauf contradiction avec la Loi Zéro ;
Deuxième Loi : Un robot doit obéir aux ordres que lui donne un être humain, sauf si de tels ordres entrent en conflit avec la Première Loi ou la Loi Zéro ;
Troisième Loi : Un robot doit protéger son existence tant que cette protection n’entre pas en conflit avec la Première ou la Deuxième Loi ou la Loi Zéro.
Depuis, il y a eu la révolution numérique et l’usage industriel, par toutes les grandes majors du numérique, des algorithmes d’intelligence artificielle pour piloter des véhicules routiers autonomes, des robots conversationnels ou de recommandations et faire de la reconnaissance faciale.
De l’aveu même de leurs concepteurs, les algorithmes d’IA (Intelligence Artificielle) fournissent des résultats biaisés par les données qu’on leur fournit.
Les médias sociaux, à l’aide des algorithmes d’IA, semblent conçus pour créer une dépendance et manipuler notre comportement.
Il est important de construire une réflexion morale et de proposer une nouvelle éthique autour de l’IA.
Dans la continuité de la journée d’études du 28 novembre, le collectif « Œuvres et Recherches » organise une journée d’étude regroupant des chercheurs en informatique, des artistes et des chercheurs en psychologie et philosophie.
Tout au long de la journée, les questions suivantes seront abordées :
Quelle est la place de l’éthique dans les travaux de recherche en IA ?
Des collaborations entre universitaires et artistes permettent-elles de développer une approche critique autour de l’IA ?