Réparer l’humain grâce aux biomatériaux
Dispositifs médicaux pour la libération prolongée de principes actifs
Les biomatériaux sont couramment utilisés en médecine dans le but de réparer, restaurer
ou régénérer des organes ou tissus lésés par la maladie (cancer, maladies cardiovasculaires,
hernies, etc.) ou par des causes accidentelles. Pour leur élaboration on utilise des
matériaux de base biocompatibles répondant aux besoins des cliniciens dans les domaines
orthopédique, vasculaire, viscéral, etc. Toutefois la pose d’implants peut provoquer des
complications telles que l’infection ou la douleur, ou présenter une efficacité limitée dans le
temps suite à une récidive de la pathologie ; ceci nécessite alors des soins complémentaires
qui ont un impact non négligeable sur l’économie de la santé publique. La recherche actuelle
s’oriente vers l’élaboration d’implants « actifs » qui permettent de réduire les complications
post-opératoires citées ci-dessus. Ce stand a pour but de présenter différentes pathologies
ainsi que leur origine, et expose quelques exemples d’implants biomédicaux. Les travaux
menés à l’Université de Lille consistent à immobiliser sur divers implants une « molécule
cage » issue de l’amidon de maïs appelée cyclodextrine, capable de former des complexes
d’inclusion avec des médicaments, offrant ainsi à ces biomatériaux de nouvelles propriétés
de piégeage, et de libération prolongée de ces médicaments. Une démonstration de cette
nouvelle propriété est présentée concrètement à partir d’une prothèse vasculaire.
Unité Matériaux et Transformations (UMET, UMR CNRS 8207) - Médicaments et Biomatériaux
à Libération Contrôlée (INSERM, U1008)
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