Le réchauffement climatique : du diagnostic à l’action ?
Les engagements de réduction des émissions de gaz à effet de serre pris dans le cadre de l’accord de Paris nous mettent sur une trajectoire d’un réchauffement supérieur à 3°C à horizon 2100 alors que le rapport spécial du GIEC, adopté début octobre 2018, montre que chaque demi-degré compte, qu’un climat à + 2°C peut déjà être qualifié de dangereux. Il y a des avantages indéniables à limiter le réchauffement à 1,5°C mais cela implique de réduire les émissions mondiales de CO2 de 45% en 2030 par rapport au niveau de 2010 puis d’atteindre la neutralité carbone en 2050. Après avoir examiné les aspects liés aux différents scénarios, j’aborderai le cas de notre pays sur le plan des impacts régionaux du réchauffement et de la mise en place des politiques d’atténuation et d’adaptation, et celui de l’Europe dont il est souhaitable qu’elle ait une politique « climatique » ambitieuse.
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