Culture, économie et réalisation de soi, impact sur le masculin
Urbaniste de formation et anthropologue réputé, né en 1950 à Palerme, Franco La Cecla enseigne et vit entre l’Italie et la France. Il a observé des rituels en Amazonie équatorienne, au Vietnam, en Inde, en Ouzbékistan, en Patagonie, chez les Touaregs, et ne cesse de s’étonner de nos bizarreries et de notre « sauvagerie ». Deux de ses douze ouvrages ont déjà été traduits en français (Le Malentendu, Balland, 2002 £ Ce qui fait un homme, Liana Lévi, 2002)
Voici les références de ses documents traduits en français :
• Contre l’architecture
Franco La Cecla, Ida Marsiglio - Arléa, 2010, 128 p.
Contre l’architecture est une charge érudite contre l’esprit dans lequel travaillent actuellement les grands architectes. A travers une multitude d’exemples - New York, Tirana, Barcelone, ou encore Paris et ses banlieues -, l’auteur stigmatise les fourvoiements d’une profession qui, selon lui, a dénaturé sa fonction. L’architecture est devenue un jeu formel où l’on a perdu de vue le bien public, ce qui est désastreux pour la ville et ses habitants. Franco La Cecla s’insurge contre la transformation des villes en marques " labellisées, et insiste sur la nécessité de repenser l’espace urbain et les pratiques architecturales afin de protéger et d’améliorer nos conditions de vie. La crise des banlieues, la détérioration de l’environnement, l’épuisement des ressources, tout devrait nous pousser à réagir pour éviter que nos villes deviennent inhabitables.
• Je te quitte, moi non plus ou l’art de la rupture amoureuse
Franco La Cecla. Calmann-levy, 2004
Comment les couples, dans nos sociétés, se séparent-ils ? Pourquoi se séparent-ils si mal ? Pris dans nos clichés romantiques, nous sommes coincés par loeimpossible conciliation de la passion et du mariage. La brutalité de nos séparations où la cruauté la plus inouïe est comme acceptée et justifiée, serait-elle une manière de nous démontrer à nous-mêmes que l’amour est resté douloureux, donc passionné ? Ni guide pratique ni ouvrage savant, ce livre-mosaïque dissèque les récits de rupture les plus anonymes comme les plus célèbres (Choderlos de Laclos, Tristan et Yseult, Cocteau, Oscar Wilde, Brel, Barthes, Flaubert, Freud, Valéry, Graham Greene, Patricia Highsmith?). Combien d’entre nous accepteront de se reconnaître dans ces histoires ? Franco La Cecla élabore un art de se quitter plus conforme à notre temps et surtout moins douloureux et moins violent. Urbaniste de formation et anthropologue réputé, né en 1950 à Palerme, Franco La Cecla enseigne et vit entre l’Italie et la France. Il a observé des rituels en Amazonie équatorienne, au Vietnam, en Inde, en Ouzbékistan, en Patagonie, chez les Touaregs, et ne cesse de s?étonner de nos bizarreries et de notre « sauvagerie ». Deux de ses douze ouvrages ont déjà été traduits en français (Le Malentendu, Balland, 2002 £ Ce qui fait un homme, Liana Lévi, 2002). Traduit de loeitalien par Éliane Deschamps-Pria.
• Le malentendu
Franco La Cecla. Balland, 2002, 163 p. (Voix Et Regards)
Nous vivons une époque qui se drogue à l’évidence et à la transparence. On nous invite à communiquer, comme si nous savions une fois pour toutes qui nous sommes et qui sont nos interlocuteurs, à respecter les différences ou à les condamner, comme si nous en connaissions le tracé exact - celui qui délimiterait du même coup notre propre territoire. Le plus important, à mon sens, dans l’essai magnifique de virtuosité et de culture que nous propose La Cecla, c’est son rejet de ce qu’à une autre époque on aurait appelé l’idéologie dominante. Sa subtile analyse de la notion de frontière (et les nuances éclairantes qu’il apporte à celle de ghetto, ne la confondant pas avec les phénomènes de ghettoïsation qui caractérisent certaines banlieues), sa relecture des théoriciens du syncrétisme, puis de le créolité, la distance qu’il prend vis-à-vis des illusions de la communication médiatique (qui sert à beaucoup de choses, mais pas à la rencontre) nous révèlent un auteur qui ose s’engager (Je tiens à ce terme, dut-il créer quelque... malentendu) avec détermination, lucidité et humour dans les complexités buissonnantes et les simplismes pervers du monde contemporain. Marc Augé
• Ce qui fait un homme
Franco La Cecla, Joëlle Mnouchkine. Liana Levi, 2002, 214 p. (Histoire Essai).
Une étude anthropologique de la masculinité qui refuse les idées reçues et le politiquement correct.
« Pourquoi la condition masculine ne serait-elle pas aussi digne d’étude ou d’attention que le sanscrit ou la langue aymara, que l’identité du peuple basque, ou la richesse de la littérature orale berbère, bref, pourquoi n’aurait-elle pas la dignité d’une construction culturelle ? »
• Ce qui fait un homme
http://www.cairn.info/revue-du-mauss-2002-1-page-150.htm
Franco La Cecla in : Revue du MAUSS, n° 19, janvier 2002, pp. 150-167. [Consulté le 22/06/2010]
Une étude anthropologique de la masculinité qui refuse les idées reçues et le politiquement correct. « Pourquoi la condition masculine ne serait-elle pas aussi digne d’étude ou d’attention que le sanscrit ou la langue aymara, que l’identité du peuple basque, ou la richesse de la littérature orale berbère, bref, pourquoi n’aurait-elle pas la dignité d’une construction culturelle ? »