Le monde végétal exerce depuis quelques années
un attrait particulier sur les chercheur·e·s en
sciences humaines et sociales, dans la continuité des
études sur les comportements des végétaux. À l’ère
de la déforestation massive et de la crise écologique,
un nouvel espace de réflexion s’est ouvert, auquel
contribuent la philosophie, le droit, l’économie, la
sociologie, les études audiovisuelles, l’architecture,
l’histoire ou encore les sciences politiques. Ces
disciplines observent et explorent les transformations
environnementales, sociales et culturelles qui
s’opèrent sous leurs yeux : l’attention nouvelle portée
aux arbres, aux plantes, au monde végétal en général,
nous inviterait-elle à reconsidérer notre manière
d’être à la nature, au monde, à la cité ? Que signifient
l’intelligence ou le langage des plantes ? Qu’apprendon
à observer les forêts ? Pourquoi collaborer avec la
nature et comment lui donner des droits ?